Le M'Zab
Le Gourara Timimoun
Le paysage de la vallée du M’Zab, créé au Xe siècle par les Ibadites autour de leurs cinq ksour, ou villages fortifiés, semble être resté intact. Simple, fonctionnelle et parfaitement adaptée à l’environnement, l’architecture du M’zab a été conçue pour la vie en communauté, tout en respectant les structures familiales.
C’est une source d’inspiration pour les grands maîtres, comme Ravereau, Pouillon, Boffill et les urbanistes d’aujourd’hui.
La Pentapole traditionnelle se compose des cinq premiers ksour : Al Ataf ; Bou Noura ; Ghardaïa ; Melika et Béni Ysguen, érigée entre le XIe siècle et le XIVe siècles. A cet ensemble originel, s’ajoutent à partir du XVIIe siècle deux centres importants éloignés des ksour d’origine : Guerrara et Berriane. Les ksour de la Pentapole se rejoignent par leurs extensions.
Elles se déroulent le long de l’oued Ghardaïa, et d’ouest en Est. Ghardaïa
Fondée en 1053, Ghardaïa est la plus grande des cités de la Pentapole. La ville prend la forme d’une pyramide, accrochée à une forte butte, au sommet de laquelle trône la mosquée centrale, au minaret si typique. Le réseau des ruelles, circulaire ou radiale, enserre les habitations,
construites les unes contre les autres, et les murailles successives dont s’est entourée la ville à différentes époques. Au centre, près de la grande mosquée, se trouve la fameuse « Grotte de Daya ».
En contrebas, on peut visiter aussi bien le centre artisanal, que la vaste esplanade du marché, un des plus beaux du Nord-Sahara. La ville est aussi le lieu de la confrontation des architectures, traditionnelle contre coloniale ou moderne, mais aussi essais magnifiques d’intégration,d’inspiration des rites locaux : Ravereau et Pouillon signeront la poste, la mairie, mais surtout l’hôtel Les Rostemides.
Béni Ysguen
La plus authentique, et sans doute la plus mythique, aux yeux des ibadhites de la région. Ville sainte par excellence, bâtie à flanc de colline et cernée d’un splendide rempart, percé de portes monumentales qui, longtemps, se sont refermées à la nuit tombée.
Sa palmeraie est la plus belle, traversée d’un long barrage clair.
A partir de la corniche qui surplombe la ville, le coucher de soleil est l’un des plus beaux spectacles qui soit. Les terrasses scintillent d’ocre, de bleu et de blanc.
Ne manquez pas, lors de votre balade avec un guide, de lui demander de vous faire grimper au Bordj Cheikh El Hadj, une tour de guet inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Ou de visiter une maison-musée qui permet de voir un intérieur mozabite traditionnel.
Bou Noura
A 4 km de Ghardaïa, s’expose Bou Noura, « la lumineuse », toujours sur le côté ouest de l’oued. Si le ksar a été detruit, la ville reste sur ses gardes derrière ses remparts.
Fondée en 1048, c’est un petit village riant, les pieds dans l’eau et face à la palmeraie, qu’incarne cette cité au charme serein.
El Atteuf
Bâtie dans un coude de l’oued dont elle porte le nom,El Ateuf, surnommée la « mère des ksour », est la plus ancienne des cités du M’zab (vers 1010 ap J.-C.).
Elle se distingue également des autres par ses deux minarets et ses deux cimetières. Parmi les monuments à visiter, le mausolée de Sidi Brahim s’impose immédiatement.
Curisosité architecturale mélant technique rudimentaire et art consommé de l’espace, cette ancienne école coranique, centre de théologie dès le XIe siecle, a inspiré Le Corbusier, pour sa fameuse Chapelle de Ronchamps en France.
Le paysage de la vallée du M’Zab, créé au Xe siècle par les Ibadites autour de leurs cinq ksour, ou villages fortifiés, semble être resté intact. Simple, fonctionnelle et parfaitement adaptée à l’environnement, l’architecture du M’zab a été conçue pour la vie en communauté, tout en respectant les structures familiales.
C’est une source d’inspiration pour les grands maîtres, comme Ravereau, Pouillon, Boffill et les urbanistes d’aujourd’hui.
La Pentapole traditionnelle se compose des cinq premiers ksour : Al Ataf ; Bou Noura ; Ghardaïa ; Melika et Béni Ysguen, érigée entre le XIe siècle et le XIVe siècles. A cet ensemble originel, s’ajoutent à partir du XVIIe siècle deux centres importants éloignés des ksour d’origine : Guerrara et Berriane. Les ksour de la Pentapole se rejoignent par leurs extensions.
Elles se déroulent le long de l’oued Ghardaïa, et d’ouest en Est. Ghardaïa
Fondée en 1053, Ghardaïa est la plus grande des cités de la Pentapole. La ville prend la forme d’une pyramide, accrochée à une forte butte, au sommet de laquelle trône la mosquée centrale, au minaret si typique. Le réseau des ruelles, circulaire ou radiale, enserre les habitations,
construites les unes contre les autres, et les murailles successives dont s’est entourée la ville à différentes époques. Au centre, près de la grande mosquée, se trouve la fameuse « Grotte de Daya ».
En contrebas, on peut visiter aussi bien le centre artisanal, que la vaste esplanade du marché, un des plus beaux du Nord-Sahara. La ville est aussi le lieu de la confrontation des architectures, traditionnelle contre coloniale ou moderne, mais aussi essais magnifiques d’intégration,d’inspiration des rites locaux : Ravereau et Pouillon signeront la poste, la mairie, mais surtout l’hôtel Les Rostemides.
Béni Ysguen
La plus authentique, et sans doute la plus mythique, aux yeux des ibadhites de la région. Ville sainte par excellence, bâtie à flanc de colline et cernée d’un splendide rempart, percé de portes monumentales qui, longtemps, se sont refermées à la nuit tombée.
Sa palmeraie est la plus belle, traversée d’un long barrage clair.
A partir de la corniche qui surplombe la ville, le coucher de soleil est l’un des plus beaux spectacles qui soit. Les terrasses scintillent d’ocre, de bleu et de blanc.
Ne manquez pas, lors de votre balade avec un guide, de lui demander de vous faire grimper au Bordj Cheikh El Hadj, une tour de guet inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Ou de visiter une maison-musée qui permet de voir un intérieur mozabite traditionnel.
Bou Noura
A 4 km de Ghardaïa, s’expose Bou Noura, « la lumineuse », toujours sur le côté ouest de l’oued. Si le ksar a été detruit, la ville reste sur ses gardes derrière ses remparts.
Fondée en 1048, c’est un petit village riant, les pieds dans l’eau et face à la palmeraie, qu’incarne cette cité au charme serein.
El Atteuf
Bâtie dans un coude de l’oued dont elle porte le nom,El Ateuf, surnommée la « mère des ksour », est la plus ancienne des cités du M’zab (vers 1010 ap J.-C.).
Elle se distingue également des autres par ses deux minarets et ses deux cimetières. Parmi les monuments à visiter, le mausolée de Sidi Brahim s’impose immédiatement.
Curisosité architecturale mélant technique rudimentaire et art consommé de l’espace, cette ancienne école coranique, centre de théologie dès le XIe siecle, a inspiré Le Corbusier, pour sa fameuse Chapelle de Ronchamps en France.