La Saoura
Carrefour des civilisations, trait de vie dans le Sahara, l’ancienne route du Soudan occidental borde une région magnifique, la vallée de l’oued Saoura, adossée au massif du Grand Erg occidental.
Cet oued, un des plus importants du pays, est alimenté par des eaux de l’Atlas saharien et du Haut-Atlas marocain. Sa description par Ibn Khaldoun remonte au XIVe siècle. D’ici, le paysage est d’une beauté à couper le souffle, les immenses dunes jaunes – jusqu’à 600 mètres de haut – semblent autant de vagues sculptées par le vent, en attente d’un improbable océan. Béchar, édifiée sur le flanc du djebel Béchar, à près de 800 mètres d’altitude, la ville de Béchar et son centre minier sont au carrefour de plusieurs routes sahariennes importantes entre le Tafilalet, le Touat, le Gourara, voire le Mali et la Mauritanie. Sa création récente se voit à son centre-ville, ses rues tracées au cordeau.
L’ancienne ville, le ksar aux rues couvertes, retiendront l’attention, ainsi que sa palmeraie de 20 000 arbres, d’où la vue sur le djebel Béchar est splendide au coucher du soleil…
Aïn Sefra
Comme dernière demeure, au début du siècle dernier ,est une ville tourmentée. Tourmentée par l’eau, l’oued et ses crues dévastatrices, mais aussi par le sable qui s’engouffre partout par jour de grands vents.
De là, vient un des paysages les plus singuliers du Sahara, ces immenses rangées de peupliers censées protéger le centre-ville. Oasis splendide sur les contreforts des monts Ksour, sa visite ainsi que celle des environs sont une succession de surprises et d’enchantement.
De l’émouvante tombe d’Eberhardt, dans le cimetière de Sidi Boudjema, aux sites rupestres de djebel Mahisser, en passant par le cratère volcanique de Aïn Ouarka, Aïn Sefra est l’une des plus belles haltes du Sahara oriental.
Le Grand erg Occidental
Véritable mer de sable de 80 000 km2, le Grand Erg occidental est le désert comme on l’imagine, immense et presque inhumain de beauté. Bordé par le M’zab à l’Est, la vallée de la Saoura à l’ouest, il fait figure de barrière infranchissable entre l’Atlas saharien et le plateau de Tadmaït au sud.
Ce sable d’alluvions (non transporté par le vent) aurait commencé à s’accumuler au quaternaire, pour devenir aujourd’hui ces immenses dunes changeantes… Taghit
Agglomération traditionnelle, autour d’une vaste palmeraie, Taghit est un véritable nid de verdure au bord de l’erg. Trésor biologique, mais aussi patrimonial et architectural, avec ses maisons ocres nichées au cœur de l’oasis, dominées par le ksar érigé, par souci de défense, sur un éperon rocheux.
L’occupation par l’homme de ce site est attestée par la multitude de gravures rupestres, notamment celle de Zousfana, à quelques kilomètres. Taghit est aussi la ville du Maoussem, cette grande fête annuelle célébrant la récolte des dattes à la fin octobre.
Une fête de musique et de couleurs, inoubliable pour les chanceux de passage.
Cet oued, un des plus importants du pays, est alimenté par des eaux de l’Atlas saharien et du Haut-Atlas marocain. Sa description par Ibn Khaldoun remonte au XIVe siècle. D’ici, le paysage est d’une beauté à couper le souffle, les immenses dunes jaunes – jusqu’à 600 mètres de haut – semblent autant de vagues sculptées par le vent, en attente d’un improbable océan. Béchar, édifiée sur le flanc du djebel Béchar, à près de 800 mètres d’altitude, la ville de Béchar et son centre minier sont au carrefour de plusieurs routes sahariennes importantes entre le Tafilalet, le Touat, le Gourara, voire le Mali et la Mauritanie. Sa création récente se voit à son centre-ville, ses rues tracées au cordeau.
L’ancienne ville, le ksar aux rues couvertes, retiendront l’attention, ainsi que sa palmeraie de 20 000 arbres, d’où la vue sur le djebel Béchar est splendide au coucher du soleil…
Aïn Sefra
Comme dernière demeure, au début du siècle dernier ,est une ville tourmentée. Tourmentée par l’eau, l’oued et ses crues dévastatrices, mais aussi par le sable qui s’engouffre partout par jour de grands vents.
De là, vient un des paysages les plus singuliers du Sahara, ces immenses rangées de peupliers censées protéger le centre-ville. Oasis splendide sur les contreforts des monts Ksour, sa visite ainsi que celle des environs sont une succession de surprises et d’enchantement.
De l’émouvante tombe d’Eberhardt, dans le cimetière de Sidi Boudjema, aux sites rupestres de djebel Mahisser, en passant par le cratère volcanique de Aïn Ouarka, Aïn Sefra est l’une des plus belles haltes du Sahara oriental.
Le Grand erg Occidental
Véritable mer de sable de 80 000 km2, le Grand Erg occidental est le désert comme on l’imagine, immense et presque inhumain de beauté. Bordé par le M’zab à l’Est, la vallée de la Saoura à l’ouest, il fait figure de barrière infranchissable entre l’Atlas saharien et le plateau de Tadmaït au sud.
Ce sable d’alluvions (non transporté par le vent) aurait commencé à s’accumuler au quaternaire, pour devenir aujourd’hui ces immenses dunes changeantes… Taghit
Agglomération traditionnelle, autour d’une vaste palmeraie, Taghit est un véritable nid de verdure au bord de l’erg. Trésor biologique, mais aussi patrimonial et architectural, avec ses maisons ocres nichées au cœur de l’oasis, dominées par le ksar érigé, par souci de défense, sur un éperon rocheux.
L’occupation par l’homme de ce site est attestée par la multitude de gravures rupestres, notamment celle de Zousfana, à quelques kilomètres. Taghit est aussi la ville du Maoussem, cette grande fête annuelle célébrant la récolte des dattes à la fin octobre.
Une fête de musique et de couleurs, inoubliable pour les chanceux de passage.